Au cours de la réunion du CE du 6 décembre, la
direction de Sochaux a présenté son Plan Moyen
Terme (PMT) qui fixe les perspectives d'activité pour
2014, 2015 et 2016.
Concernant la partie industrielle
- La direction confirme l'augmentation progressive de la
production de 280 000 voitures en 2013 à 380 000 en 2016.
Ce qui devrait nécessiter la mise en place d'une équipe
de nuit (totale ou partielle) dans les prochains mois.
Cette augmentation de production provient
en partie du choix de la direction de produire toute la nouvelle
308 à Sochaux, alors que la précédente avait
été fabriquée à Sochaux et Mulhouse.
L'augmentation des volumes à Sochaux a donc, malheureusement,
comme contrepartie les menaces de suppression d'une chaine de
production à Mulhouse.
- La plateforme EMP-2 qui sert de base à la nouvelle
308, produite sur le système 1, sera aussi installée
sur le système 2 (qui produit aujourd'hui 3008, 5008 et
DS5) à l'occasion du lancement d'un nouveau modèle
(nom de code P84) ce qui devrait amener, à terme, des
possibilités de transferts de production inter-systèmes,
pour éviter que des salariés fassent des heures
sup pendant les autres sont au chômage.
- Ces prévisions n'intègrent pas d'éventuelles
productions pour GM, aucune décision n'ayant été
prise sur le lieu de production de la remplaçante de Zafira.
Concernant les services d'étude et de développement,
tant à Sochaux qu'à Belchamp,
- La direction prévoit un effectif globalement stable (3380 actuellement) avec un recours aux prestataires extérieurs
(BEX) qui pourrait augmenter.
- Cette stabilité est une bonne nouvelle après
les baisses d'emplois intervenues ces dernières années.
Le remplacement des départs pourrait se faire par les
retours d'expatriés (de Chine notamment), des mutations
internes, voire par des embauches pour des compétences
spécifiques.
Concernant les services informatiques,
- la direction
prévoit aussi une stabilité des effectifs (315
salariés actuellement).
Au vu des perspectives, la CGT considère
qu'il n'existe pas de raison valable de maintenir plusieurs centaines
de salariés sous contrat d'intérim (700 à
l'heure actuelle) et encore moins, de les renvoyer à Pôle
Emploi en fin de mission.
La CGT a donc demandé à la direction du site de
reprendre sans attendre l'embauche en CDI, notamment dans les
secteurs de production.
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