Patchwork de H- et H+
La direction annonce :
- des H+ sur le système 2 (4 samedis en janvier, 3 en
février)
- des H- sur le système 1 (2 jours en janvier, 2 ou
3 jours en février à des dates non communiquées)
Samedis
obligatoires au rabais
- Avec l'entrée en vigueur du nouveau contrat antisocial,
les samedis de janvier n'ouvrent plus droit à la majoration
de 45 % mais seulement à 25 %. Le paiement des heures
du second samedi par mois disparait et est remplacé par
une prime de 11,70 net.
- Pour un salarié touchant 1600 net par mois,
le travail de 2 samedis amènera désormais un paiement
de 52 au lieu de 152 . Le nouveau contrat antisocial
c'est, pour des centaines de salariés, 100 perdus
dès janvier !
Chômage
à crédit à rembourser
- Avec le nouveau contrat antisocial, les journées ne
sont plus indemnisées au titre du chômage partiel.
Inscrites dans le compteur modulation des salariés, ces
journées devront être récupérées
par des samedis gratuits après le lancement de la nouvelle
308SW.
- Ce sont donc les salariés qui paient eux-mêmes
100 % de leur chômage partiel par le biais de la modulation.
Cadence sans
emplois
- La direction prévoit d'accélérer la
cadence de production du sytème 2, de 44 à 46 voitures
à l'heure.
- La CGT souhaite que les volumes croissants de production
à réaliser se traduisent en créations d'emplois
et non en samedis obligatoires. Malheureusement, le projet présenté
ne répond nullement à cet objectif car la direction
n'annonce qu'un accroissement homéopathique et temporaire
de l'effectif, le temps que les salariés s'habituent à
la nouvelle cadence.
- La majorité du CE (CGT, FO et CFTC) a donc donné
un avis défavorable et demandé à la direction
de revoir sa copie.
- Cet avis n'étant que consultatif,
c'est sur le terrain qu'il faudra résister à l'allourdissement
des charges de travail !
Hyperstress
- La direction fait mine de découvrir que plus de 10
% des salariés de Sochaux et Belchamp sont en hyperstress.
Ce pourcentage atteint même les 30 % pour les ouvrières
du Montage.
- Dans ces conditions le " questionnaire stress "
mis en place par la direction lors des visites médicales
apparait comme un cautère sur une jambe de bois. La direction
reconnait que plus du tiers des salariés refusent maintenant
de se prêter à une mascarade inutile dont ils ne
sont pas dupes.
- Pour la CGT, il est urgent de renouer avec une politique
d'emploi, d'amélioration des conditions de travail et
de progrès social afin de préserver la santé
des salariés.
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