Flash-info

CE du 29 avril 2014

Il en tombe comme à Gravelotte
Assez de samedis ! des CDI !

Une gestion à la petite semaine

Depuis des mois, la CGT alerte sur les conséquences de l’attribution de la nouvelle 308 au seul site de Sochaux alors que l’ancienne était fabriquée à Sochaux et Mulhouse.

Dans ces conditions, répondre aux commandes dans un délai raisonnable nécessite à Sochaux une augmentation importante de l’effectif et des embauches en CDI.

Malgré nos demandes réitérées, la direction a trainé les pieds avant de prévoir la mise en place d’une équipe de nuit (fin mai) et l’a sous-dimensionnée en prévoyant un travail à mi- cadence.

Conséquence : Au CE d’aujourd’hui, la direction a annoncé

• La multiplication des samedis obligatoires
• Une demande à l’administration pour travailler le dimanche !
• La suspension des inscriptions des ouvriers de production pour la pré-retraite (congé-senior)

La multiplication des samedis obligatoires

Après les 3 samedis travaillés en avril, la direction confirme  le travail de 4 samedis en mai et en prévoit 3 en juin. C’est le choix de la fatigue à la place de l’emploi.

Le travail dominical ?

La direction annonce une réunion extraordinaire du CE le 2 mai avec à l’ordre du jour la mise en place du travail du dimanche pour l’équipe de nuit.

A peine mise en place, la demie-équipe de nuit devrait donc travailler 6 nuits par semaine !

Suspension des inscriptions aux congés senior

Pour faire face au surcroit d’activité, la direction annonce la suspension des inscriptions des ouvriers de  production au dispositif de pré-retraite (congé-senior). Un comble : plutôt que d’embaucher des jeunes, la direction préfère empêcher le départ des anciens.

 

La CGT s’est prononcée contre ces 3 mesures et demande à la direction des dispositions immédiates pour mettre en place une équipe de nuit complète, en ouvrant l’embauche en CDI.

Salariés auto-financés.

Pour lancer la ½ équipe de nuit la direction de Sochaux avait annoncé qu’elle ferait appel à 450 intérimaires supplémentaires (en plus des 600 actuellement en mission à Sochaux).

Mais elle a trouvé un système financièrement bien plus intéressant. 65 % des nouveaux venus sont en réalité des « stagiaires » sous contrat « AFPR » (Action de formation préalable au recrutement). C’est-à-dire qu’ils vont travailler pendant 4 semaines, sans être payés par PSA mais en restant indemnisés par Pole emploi, sur leurs droits individuels au chômage, avant de passer sous contrat d’intérim.

Le prétexte d’une « action de formation » laisse dubitatif lorsque l’on sait que certains « stagiaires » ont déjà accompli plusieurs missions d’intérim à Sochaux et que leur formation se limitera à une adaptation au poste de quelques heures, dispensée par un collègue de travail, parfois lui-même intérimaire.