La subrogation, c'est quoi
?
- En cas de maladie ou d'accident,
le salaire est maintenu par Peugeot, qui paie les indemnités
journalières et se fait rembourser par la Sécurité
sociale. On peut dire que Peugeot "avance l'argent".
La régularisation des indemnités qui intervient
après est sans impact sur la paie.
- Ce système, obtenu il y a des années,
permet aux salariés d'avoir une paie régulière.
Le Nouveau Contrat antiSocial
- La direction veut économiser
"l'avance" faite aux malades et accidentés.
Le Nouveau Contrat antiSocial a donc prévu la suppression
de la subrogation, pour tous les arrêts de travail intervenant
à partir du 1er juin 2014.
Le nouveau système
- Le mois de l'arrêt,
la direction continuera à payer comme si on avait travaillé,
en appliquant la garantie de salaire totale et partielle. Mais
le mois suivant, la direction retirera une somme équivalente
aux indemnités journalières de la sécu et
la paie sera amputée.
- La sécu, elle, ne versera
plus les indemnités journalières à l'employeur,
mais au salarié.
Des problèmes dans
les 2 sens
 Des
salariés vont se retrouver avec des paies amputées,
alors même qu'ils n'ont pas encore
reçu les indemnités journalières de la sécu. La direction se contente de dire que dans ces cas, les salariés
pourront demander une avance de salaire. On voit bien qu'en
attendant ce n'est pas elle qui paie les agios !
A
l'inverse, si le paiement de la Sécu intervient rapidement,
les malades et accidentés auront à la fin du premier
mois leur paie complète + les indemnités de la
Sécu. Mais gare au mois suivant ! Quand on sait les difficultés
rencontrées par de nombreuses familles, ce genre de gymnastique
risque fort de faire des dégâts.
Au bout du
compte, le Nouveau Contrat antiSocial amène des économies
de bouts de chandelles sur le dos de salariés qui sont
déjà en difficultés.
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